Ceci est un
blog parfum. Vous vous en doutiez un peu, n’est-ce pas ? Né de l’envie d’écrire
et d’écrire à propos de quelque chose qui me tient à cœur. Ce blog est une
suite d’un autre blog mais qui partait un peu dans tous les sens, que j’ai dû
laisser un peu tomber et dont je me suis dit que le reprendre n’était pas
forcément la meilleure idée du monde. Mais sans repartir d’une page blanche
pour autant.
Le parfum, c’est une rencontre qui date des années ’80*, si vous
voulez datez avec précision, de la sortie de Poison. C’est mon souvenir le plus
précis pour la datation, c’était LE parfum dont tout le monde parlait. Je pourrais
vous donner une date précise, peut-être mais je trouve que quand on dit « sortie
de Poison » pour ceux qui ont connu, ça évoque tellement plus de souvenirs,
une ambiance… et même pour les autres : Poison, même si vous n’avez pas
connu, ces années-là, ça vous met quand même un peu dans l’ambiance, ça vous
aide à voir les références que je peux avoir. Et dont je suis fier, parce que
les années CKone, je peux vous le dire tout de suite : ça m’a emmerdé au
possible. Le lisse, le consensuel (con et pas sensuel, d’ailleurs), le
politiquement correct, c’était une baffe dans ma gueule tous les jours. Je suis
bien élevé, courtois et poli, mais politiquement correct, non, je crois que je
n’y arrive pas.
Ceci est un
blog parfum sans publicité aucune. Je trouve que des encarts publicitaires, ce
ne serait pas joli, même si gagner un peu d’argent permettrait d’acheter plus
de flacons… Il n’y a pas d’articles sponsorisés non plus. Parce que je n’ai pas
envie d’écrire du bien ou du neutre (oui, le recopiage de dossier de presse,
certains pratiquent, je sais et c'est ennuyeux comme tout.) à propos de choses qui ne m’inspirent pas, d’être
tenu par des délais ou… Je n’ai d’ailleurs aucun lien avec l’industrie et
aucune ambition d’en avoir jamais. J’ai un boulot, un vrai, sérieux et tout,
qui me permet de manger, donc ce blog reste un loisir et une fantaisie
parfaitement subjective et sans léchage de bottes d’aucune sorte puisqu’il n’y
a rien d’autre que le plaisir d’écrire et de partager.
Donc, bonne lecture...
· *Donc,
je suis né en 1971, je ne dis pas mon âge parce que je devrais venir changer à
chaque anniversaire et que ce jour-là, j’espère bien penser à autre chose, l’ouverture
de mes cadeaux par exemple, plutôt qu’à venir mettre cette page à jour. Donc,
je vous laisse faire le calcul.
bonjour,
RépondreSupprimerje pense à un truc, là comme ça, en voyant que chez Aedes de Venustas sort un nouveau parfum Iris je ne sais plus quoi créé par Ralph schwieger. Et je me demande :
si chaque marque de niche crée sort des parfumas qui viennent des mêmes parfumeurs, est-ce que ça a encore un sens de créer des marques de créateurs dont les créateurs sont des mercenaires?
Est-ce que l'éthique ne voudrait pas qu'un parfumeur s'adonne à une maison et en signe de sa griffe chaque création pour y élaborer un ADN (le très cher ADN de marque) qui ait un sens ?Schwiger a fait le dernier Ylang du Labo, du Hermès aussi, Bertrand Duchaufour a signé pour bien des marques, enfin bref, ça laisserait entnedre qu'une petite marque qui se crée n'aurait pas les moyens de s'offrir un grand nez. Quel dommage.Vous en pensez peut-être quelque chose, vous Monsieur DAU, non ? Moi je me dis que tout ça manque un rien d'authenticité.
Hélène
tout commentaire de de lecteur est bienvenu évidemment.
excusez mon clavier qui a fourché: je voulais écrire "parfuma" et non "parfumas" qui ne veut bien sûr rien dire du tout.
RépondreSupprimerHélène
parfums et pas perfumas. décidément...
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerAlors, je vais être un peu contrariant, mais non, je ne crois pas que ce soit nécessaire qu'un nez se consacre à une marque. C'est souhaitable parfois mais je pense que quand la marque sait ce qu'elle veut, a conscience de son identité, elle peut passer par de mercenaires.Miss Dior et Diorissimo: deux nez et pourtant, je les trouve tout à fait à leur place sur les étagères Dior, par exemple, et, même si je la déteste intégralement, je trouve que l'offre Mugler est terriblement cohérente, possède une vraie identité.
Ce qui tue l'identité, c'est de vouloir suivre les modes, les tendances à tous prix dans l'espoir de vendre, de faire un carton. Quand on interprète l'air du temps avec son style, là, ça marche, quand on veut un patchoufruit parce que c'est ça qui se vend et qu'il faut réussir tous les tests consommateurs, là, on se vautre et on sort un jus générique. Mais c'est la marque qui est responsable, plus que le nez. Parce qu'au final, c'est elle qui décide et fait refaire le jus jusqu'à la lavasse insipide...